mardi 17 juin 2008

La fin d'une époque

La 'belle époque' est révolue ! En tout cas celle de l'endoctrinement idéologique des citoyens français !

Je ne me prononcerai pas sur le fond des réformes qui sont à mon sens bonnes sur le fond et dont la manière ne parait pas plus fermée que ce qu'il était possible de faire avec l'ouverture d'esprit des syndicats.

Mais je trouve que les syndicats vont entendre les gens qu'ils sont sensés représenter, les bloqueurs d'universités vont entendre les contre bloqueurs.

Je mets tout cela sur le compte d'une capacité à s'informer qui est démultipliée aujourd'hui par rapport à avant. La grande manipulation des syndicats a donc moins de pouvoir qu'avant, et leur message teinté d'idéologie ne résiste pas à la vague démocratique d'outils comme celui qu'est internet.

La façon qu'ils ont de bloquer et de prendre en otage est dignes des pires périodes totalitaristes de l'histoire. Ils sont contre un président qui a le mandat du peuple sur le programme qu'il souhaite appliquer, sont contre ce que veut le peuple (ce qui, dans le cas des services publics, est à prendre très au sérieux puisque les citoyens sont leurs "investisseurs" et leurs clients), et sont décalés du monde économique actuel, devant leur refus d'autonomie et de responsabilisation.

Et s'il on vient m'opposer qu'ils ont bien le droit de défendre leur bout de gras, je répondrai comme Samuel, à savoir que le bout de gras en question est plus un gigot qu'une petite tranche ! On peut en enlever sans qu'ils meurent de faim, clairement !

Quelle honte que d'être si privilégiés par rapport aux salariés du privé, et d'être si aveuglés par leur idéologie quant au luxe de leur situation. Et s'ils se plaignent de leur salaire, soit disant plus faible, je leur opposerai qu'il faut savoir ce que l'on veut, et que si celui-ci est à ce point déterminant pour eux, ils peuvent toujours gouter au privé... A oui mais là, plus de taux préférenciel pour la maison...

Quelle honte de bloquer des universités, et de préférer les votes à main levée au vote à bulletin secret, à la manière des soviets, tellement persuadés du bien fondé de leur idéologie qu'ils en venaient à nier tout intérêt dans le fait d'écouter les souffrances des citoyens ! Ces gauchistes, premiers à dénoncer toute forme de dictature, versent paradoxalement dans le totalitarisme selon la définition suivante :
La dictature, c'est qui est contre moi est mon ennemi.
Le totalitarisme, c'est qui n'est pas avec moi est mon ennemi.

Alors, que vous soyez, pour le fond ou pour la forme, contre la prise d'otage permanente par ces dangereux fanatiques, rejoignez les initiatives du site Liberté Chérie, associé à aucun mouvement politique particulier, tout étant dans le titre. Pour la première fois, les canaux de diffusion de gauche n'auront pas le dessus sur le peuple, grace à la circulation d'information sur le web, et nous allons péter leur idéologie à deux balles, avec le soutien du peuple !

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